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dimanche 6 novembre 2011

« On ne peut sérieusement considérer le FN comme un parti ou une organisation néo-fasciste »

« On ne peut sérieusement considérer le FN comme un parti ou une organisation néo-fasciste »

Sirinelli/Milza


    Introduction:

    Dire que le Front Nationale n'est pas un parti fasciste c'est répondre à la confusion extrême-droite/fascisme, confusion encrée dans l'opinion public avec l'utilisation du terme « fasciste » par les militants de gauche  et d'extreme gauche, ce terme a même longtemps était utilisé pour désigner et caractériser l'ensemble des partis plus à droite que le leur. Il y a aussi une méconnaissance du FN du fait, généralement admis, d'un refus d'analyse systématique, c'est à dire, que les médias, les politologues et l'opinion public dans leur ensemble ne voient pas la nécessité d'identifier la doctrine du FN car elle serait soit vide soit trop connu. Les principales critiques journalistico-militantes reposent donc sur les scandales liés à la biographie de Lepen et sur son association, ou celle de ses proches, au fascisme, à l'antisémitisme ou au nazisme.
Pris dans son sens littéral, le terme de fascisme désigne le mouvement des faisceaux italiens de combat fondé à Milan le 23 mars 1919 et le système politique érigé en 1922 après la prise du pouvoir par le chef de ce mouvement, Benito Mussolini. Il s’applique par extension à divers partis, mouvements et organisations dont l’action s’est développée dans la quasi-totalité des pays européens entre la fin de la Première Guerre mondiale et la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Par néo-fascisme on entend donc toutes idéologies d'aprés guerre qui se se rapprocheraient, s'inspireraient ou se référenceraient au fascisme italien de Mussolini, au nazisme allemand d'Hitler ou à l'ensemble des protofascimes d'europe émergeants au XIXéme siécle.
Le 5 octobre 1972 a lieu la création du Front National à l'initiative de membres d'Ordre Nouveau (mouvement d'ultra-droite française le plus important de 69 à 73, il  appartient à la tendance nationalistes-révolutionnaires) afin de casser image violente attachée à l'extrême-droite et l'unire pour les législatives de 1973. Deux tendances se dégagent au sein du parti, les nationalistes avec les anciens d'ordre nouveau et les nationaux avec les anciens de l'Organisation Armée Secréte et les poujadistes. Lepen fait parti de la seconde tendance. Le choix de jean Marie Lepen, par les anciens d'Ordre Nouveau, tient à son image de modéré, d'ancien député poujadiste et à ses contactes.
En 1974,  les anciens dirigeants d'ordre nouveau quitte le FN pour fonder le parti des Forces Nouvelles. Aprés cela le Fn reste activiste avec l'intégration du Groupe Nationaliste Révolutionnaire de François Duprat, les néonazis de Fédération d'Action Nationale et Européenne de Marc Frédriksen. La branche modéré du fn perçoit alors le risque de devenir une tribune de diffussion antidémocratique, antiparlementariste, antiaméricaine, antisémite,... d'où une rupture avec les nationalistes révolutionnaires de 77 à 81. Les modérés regroupés autour de Lepen se convertisent ensuite au libéralisle économique populiste pour récupérer l'électorat poujadiste, la baisse de l'étatisme augmente la rupture avec les nationalistes, la FANE quitte le FN et fusionne avec le GNR. C'est à cette époque qu'apparait dans le discours frontiste le tryptique immigration/insécurité/chômage.
Les années 80 voient le rapprochement du FN avec le Mouvement Solidaires Français (catholiques intégristes) de Romain Marie (Bernard Antony) et avec la Nouvelle Droite (club de l'Horloge et Groupe de Recherche et d'Etude de la Civilisation Européenne) qui s'inspire de l'ultralibéralisme de Tatcher et Reagan. De 84 à 86 il y a ouverture du parti aux notables de droite pour plus de respectabilité. En 1988 le retour au scrutin majoritaire pour les législatives met fin au groupe FN de 1986 à l'assemblée nationale. Les années 90 voient la démission de Mégret qui fonde le Mouvement National Républicain en 1999 pour concurrencer le FN et l'émmergeance d'une stratégie d'alliances avec groupes d'extêmes-droite du reste de l'europe. On peut détacher quatre actes fondateurs du parti: élections municipales de Dreux 83, Européennes 84, cantonnales 85, législatives et régionales 86.
Quels éléments font donc du Front Nationale un parti d'extême-droite qui ne soit pas pour autant néo-fasciste?
Tout d'abord, ils s'agit de tenter de définir ce qu'est l'extreme-droite, puis de justifier que cela ne fait pas pour autant du FN un parti néo-fasciste et enfin de préciser à quelles mouvances peut-on le rattacher.



     I.    Extréme-droite et place dans le champs politique
    Le Fn est s'inscrit clairement dans le champs politique de la droite conservatrice au sens large. A son âge groupusculaire, le FN  peut être difinie comme appartenant à l'ultra-droite mais aprés 1983 sa place sur l'échéquier politique devient moins claire, par une recherche de respectabilité et de légalisme mais aussi par une tendance de la droite traditionnelle à reprendre certains éléments du discours frontiste.


    1.    L'ultra-droite

    Le FN est le parti le plus à droite de la droite est serait donc d'extréme-droite. Mais on se retrouve confronté à la difficile définition de l'extrême-droite par refus de ses membres d'y être assimilé, de plus c'est un groupe non homogéne où la diversité et la multiplicité des tendances alimentent les rivalités internes. Si les dirigeants sont majoritairements issus de la droite le cas des électeurs est plus complexe, la référence au chef et l'organisation hiérarchisée ne sont pas exclusivent à l'extrême-droite. L'idéologie n'est pas facilement identifiable du fait de son morcellément et de ses contradictions. La droite est traditonnellement définit comme conservatrice elle se distingue donc de l'extréme-droite qui va plus loin dans son idéologie en affirmant sa volonté de retour en arriére, de retrouver des valeurs qui ne sont plus à conserver mais à « réinstaurer ». Ils ne s'agit plus de freinner l'évolution mais de l'inverser car elle est synonyme de décadence. Les similitudes communes aux l'extrêmes-droites sont une hostilité à la classe politique, une opposition à l'oligarchie en place, la référence à une identité sociale et populaire,l'anticommunisme, la volonté de changements radicaux, l'opposition à l'égalitarisme, le culte du chef, de l'ordre, de l'autorité, de la force, de la virilité et de la nation. De là découle le nationnalisme, idéologie large succeptible de multiples interprétations doctrinales centrés sur un probléme anthropologique:
    -la premiére porte sur la nature à son état originelle, sa dénaturation due au progrés et enfin la destinée de l'Homme.
    -la seconde sur l'Homme en tant qu'héritier de la nation qu'il doit protéger et faire fructifier d'où découle une idéologie polémique (de combat).
A partir de là on peut identifier deux principaux courants, les « nationaux » et les « nationalistes »



    1.    2.   Les « nationaux»

    L'ordre politique voulut par les nationaux est fondé sur la tradition et l'ordre naturel, « l'Homme sait que le paradi n'est pas sur terre », cela repose sur une structure naturaliste dont les valeurs et les normes dérivent des structures immobiles de la nature de l'Homme. La décadence est due au refus d'observer la hierarchie et les régles d'interaction de l'Homme et de la nature, cette conception du monde implique une forte idée d'enracinnement à la terre des ancêtres et de spécificité éthnique. La haine du présent, l'éloge de l'immobilité, la nostalgie du sacré, la censure des moeurs sont des caractéristique des nationaux. Ce sont donc des défenseurs d'un Etat fort mais diminué aux fonctions régaliennes (défence, maintient de l'ordre intérieur, justice,...) il ne doit pas empiéter sur les libertés des groupes organiquement constitués. On peut voir se dégager de ce groupe une tradition contre révolutionnaire et Opposition à l'Etat jacobin, centralisateur, totalitaire, socialiste et fiscale. Les nationaux comptent parmis les partisans de la restauration. Ils sont opposés à la liberté dite abstraite des lumiéres, pour eux la liberté n'a de sens que dans la somme de réalités concréte (ex: choix de l'éducation pour ses enfants,...). On constate une forte imprégnation de valeurs catholiques-chrétiennes, du cercle familliale, du travail, de l'anti-progressisme, du communautarisme régional et de la patrie qui améne l'idée qu'ils seraient nostalgique d'un âge d'or se trouvant au moyen-âge. C'est une idéologie de type « organique », unité, hiérarchie, solidarité, harmonie qui compte parmis ses adeptes des ultraconservateurs, des catholiques intégristes, des néovichystes, des néoligueux....

    1.    Les « nationalistes»
    2.   
    Les nationalistes sont partisans du renversement par la force de la démocratie afin d'instaurer un régime totalitaire, à l'inverse des nationaux, les nationalistes sont étatistes, l'état doit modeler les individus dés le plus bas âge et les guider tout au long de leurs vie. Ils doivent « croire, obéir et combattre » pour l'état. Leur conception du monde repose sur le « darwinisme-social » c'est à dire un individualisme libéral et concurrentiel pour sélectionner une élite. Ils associent ainsi le darwinisme-social à la théorie des races afin de justifier le but « impérialiste » de l'expansion, des conquêtes et de la domination des autres peuples. C'est une idéologie polemique (combat) et guerriére qui accepte le progrés comme moyen de vaincre. On constate une peur de la dégradation génétique qui explique le soucis d'une politique eugéniste. Les nationalistes sont pour la disparition des différences entre les individus (à ne pas confondre avec l'égalité), la distinction entre les individus se fait à travers l'organisation hiérarchisée de la société, une élites doit se détacher du peuple pour l'encadrer. Le chef d'état devient lui l'incarnation de l'unité de la nation et du peuple. L'ensemble ne doit plus former qu'un seul corps, c'est un véritable fétischisme de la collectivité, héritage du fascisme italien, du nazisme allemand et de l'ensemble des protofascime d'europe émergeants au XIXé s

    1.    II.  Le FN n'est pas un parti néo-fasciste

La distinction essentielle que l'on peut faire entre le fascisme et le front national porte sur :

    1.    1. Les différences d'organisation

    Organisation du FN: La base du parti repose sur les adhérents qui élisent un comité central eux même élisent symboliquement le bureau politique car il s'agit en réalité de cooptation (introduction des nouveaux membres par ceux déjà présents), le bureau politique est gouverné par Lepen et est administré par d'anciens compagnon de route de l'ex-député poujadiste. Lors d'élections un certain nombre de candidats du fn proviennent de l'extérieur du parti, les uns de la droite classique en y amenant leur notoriété et leur notabilité, les autres sortent parfois des rang les plus extrêmistes, à partir de 86 ces candidats doivent cadrer leur discours sur celui de Lepen.
Les partis fascistes, eux, ont généralement étaient impulsés ou soutenus par le pouvoir en place et les grand industriels afin de contenir les agitations socialistes et syndicales, « leurs disputer le contrôle de la rue »... mais ces groupuscules finirent par prendre une telle importance, qu'une fois organisé politiquement, ils s'émancipérent de leurs soutient. Le fascisme implique la supression des intermédiaires entre le peuple et son chef, qui en est l'incarnation, cela repose donc sur un consensus populaire alors que le FN n'est pas un parti de masse, il ne dispose pas d'une assise militante assez importante et ceux-ci ne sont pas fanatiquement dévoués à leur chef même si Jean-Marie Lepen possédent un aura particulier à l'intérieure du parti, leur organisation n'est pas de type militaire, ses membres ne sont pas armés, ni même en uniforme avec la banniére du parti. Si parmis ses forces actuelles on peut noter de jeunes militants FN actifs qui ne répugnent pas à la violence et sont mobilisables en cas de nécéssité, ils restent minoritaires, l'essentiel des membres son des cadres issus de la droite traditionnelle. On ne peut donc pas considérer que le FN dispose d'une force para-militaire, rapidement mobilisable, nombreuse, organisée hiérarchiquement et armée, telle que celles des partis fascistes du XXéme siécle.



    1.    2. Différences idéologiques

    Le fascisme se caractérise par son militarisme offensif, son impérialisme, sa volonté de conquétes territoriales que l'on retrouvent dans la forte utilisation de la symbolique guerriére. Dans la réthorique du FN on peut retrouver l'aspect militariste mais il y est défensif, le discours ne parle pas de conquêtes mais d'intégrité du territoire. Le FN se distingue du fascisme par son affirmation prononcée d'une appartenance chrétienne que les fascistes même s'ils si référencent un temps, ont vite fait de la rejetter à l'approche du pouvoir. Les partis fascistes sont opposés à la démocratie et au parlementarisme, s'ils participent au jeux électoral, ils ne cachent pas leur volonté d'abattre la démocratie perçut comme un facteur de division de la nation. Alors que le parti de Jean-Marie Lepen acceptent le parlementarisme, il souhaite par ailleur une représentation proportionnelle à l'assemblée afin de ne pas en être exclu, il accepte la démocratie en participant aux élections, toute idée révolutionnaire sembles désormais exclue. Cependant, il ne faut envisager la possibilité d'une acceptation tactique, du fait de l'encrage profond des valeures républicaine et démocratique dans l'électorat français, ainsi que le caractére repousant d'actions violentes. Les fasciste refusent le placement dans un champs politique, ni de droite ni de gauche, ni capitaliste ni collectiviste, ni libéraux ni socialiste, seule l'unité de la nation compte. Les différences doivent disparaître, tous les Hommes doivent devenir similaire en tendant vers un idéal commun. Le FN lui veut « épanouissement » de l'individu à l'intérieur de différentes cellules, comme la famille, l'entreprise, la communauté religieuse,... et plus largement nationale. Mais la nation n'est pas tout comme dans le fascisme. Le Lepennisme n'est pas totalitaire, sa vision du rôle de l'Etat est en opposition avec celle des fascistes, pour lui les fonctions de l'Etat doivent être essentiellement régaliennes. Contrairement aux technocrates fascistes qui cherchent une planification de l'économie, le FN s'inspire du Reagannisme et du Tatcherisme ultra-libéral. Son antietatisme se révéle dans la sa volonté d'une politique antifiscale et d'une éducation libre, la où les fascistes conçoivent l'éducation comme un formatage d'individus à l'identiques. Le culte de la jeunesse n'est pas non plus présent dans le dicours frontiste.

    III. Le FN, ou l'unité « des extémes-droites »

Malgrés l'émmergeance des Blocs identitaires, le FN reste le parti de l'ultra-droite et l'essentiel de sa doctrine repose sur les productions orales et écrites de Lepen.

    1.    Un noyau national-populiste héritier des « extrêmes-droites »

    Les deux principaux courants que sont les « nationaux » et les « nationalistes » se retrouvent dans la synthése national-populiste. Le terme « national-populisme » est récent est provient de la culture anglo-saxonne, introduit en France par Pierre-André Taguieffe. Le Lepennisme s'inscrit donc dans la longue tradition héritiére du bonapartisme mais aussi du boulangisme et du poujadisme placée dans la famille politique du national-populisme. Le FN assume héritage bonapartiste comme celui d'une droite plébiscitaire. Mais plus globalement il assume toute l'Histoire de France, ainsi la révolution française esst perçue comme base du nationnalisme français et jacobin, l'antisémitisme est lui encré dans l'affaire dreyffus (Drumont) quand à  l'héritage poujadiste  il trouve sa source dans sa revendication d'appartenance au peuple enfin le FN assume l'héritage pétainiste comme plus légale que le gaullisme, pour le principe de corporation de métiers et d'un syndicat unique des travaileurs. Le populisme est une attitude de certains mouvements politiques qui se référent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toutes minorités ayant «  accaparée » le pouvoir et accusée de trahir égoïstement la majorité. Les populistes critiquent la démocratie représentative et veulent rendre le pouvoir au peuple. Une fois au pouvoir ils tendent à remettre en question la démocratie en s'appuyant sur les institution censé être au service du peuple. Le nationalisme n'est que l'idéologie, le populisme est le moyen d'action (l'ensemble des procédés réthoriques. Lepen fait appel au démos et à l'éthnos en les opposants, le premier incluant les élites dirigeantes, le second étant le vrai peuple, les braves gens regroupés autour d'une même identité. Exploitation des peurs, des opinions et des croyances du moment. Le fn réussit à retranscrire les peurs dans le champs politique, draine le suffrage des mécontants et des désespérés, le vote devient ainsi une arme. 


    1.    Doctrine frontiste

    Par l'utilisations de techniques démagogiques le Lepenisme contribut à diminuer la respectabilité politique en introduisant un discours néo-raciste, mis au point  par la Nouvelle Droite (GRECE et Club de l'Horloge) dans les débats politiques au moyen de provocations médiatiques et d'euphémisations.
D'un poind de vue économique le FN est ultra-libérale, il soutenant l'idée d'un capitalisme populaire (propriété=responsabilité=enracinnement), valorise le mérite, l'éffort et la discipline individuelle, défend la liberté d'entreprendre avec pour objectif de favoriser les initiatives privées des plus capables. Mais il préconise aussi un fort protectionnisme pour éviter les méfaits de la mondialisation. Les corporations de métiers et un syndicat unique pour tous les travailleurs sont un des objectifs frontiste. La liberté est consus comme celle de la propriété, celle d'entreprendre, d'éduquer, de travailler et de licencier.
D'un poind de vue social, le FN s'oppose à un égalitarisme nivelleur (vers le bas) défendu par la gauche. Il y voit le risque de déresponsabiliser les individus et de faire de l'assistanat.
Sur le plan institutionnel le FN a accepter la république et la démocratie en participant au jeu électoral et à la vie politique du pays. Lepen se dit « Churchilliste » dans le sens où la démocratie serait le pire des systémes mais il n'en connait pas de meilleur, c'est un partisant d'une démocratie minimaliste opposé au parlementarisme, il conçoit la démocratie comme une étape afin de rendre la parole au peuple, et souhaite une république plébiscitaire reposant sur un régime présidentialiste fort en évitant intermédiaires entre les français et le chef de l'Etat, cela repose sur les principes de la démocratie directe pour permettre une véritable souveraineté du peuple et plus de transparence contre ce qu'il nomme l'actuelle féodalité bureaucratique, syndicale et fiscale.
L'anti-intellectualisme du FN va de paire avec l'hostilité à la classe politique et aux technocrates, ressentis comme la cause du progréssisme ambian qui contribut à la décadence actuelle.
L'Etat doit être régalien (donc antifiscal) et fort pour maintenir son autorité, l'ordre et la sécurité.
L'identité, les traditions et la culture française chrétienne et occidentale doivent être sauvegarder de la mondialisation et des populations éthniques différentes.
Le théme de l'immigration n'a été introduit que très récement dans le discours frontiste (date), mais est commun à tous les partis nationaux-populistes d'europe de l'ouest. Lepen est partisan de la préférence nationale et de la distinction entre « bons »  et « mauvais » étrangers.



    Conclusion:

On peut en conclure sue le front national est bien un parti qui s'incrit dans le champs politique de l'extrême-droite, malgrés les difficultés à le définir par la multiplicité de ses chapelles, on peut en dégager deux grandes tendances que sont les nationaux conservateurs et les nationalistes révolutionnaires. Cependant cela ne fait pas pour autnat du FN un parti fasciste, d'abord du point de vue de sont organisation non militarisé, mais aussi du point de vue idéologique. Le FN est donc un ensemble composite chargé d'un héritage des diverses tendances de l'extrême-droite française, où la thématique nationale conservatrice l'emporte sur la nationaliste révolutionnaire, au sein d'un parti que l'on peut qualifier de national-populiste notament du fait de son adaptation à la société contemporaine.
Mais il faut garder à l'esprit que si le fn ne posséde pas l'ensemble des caractéristiques d'un parti néo-fasciste, les partis fascisants du XXéme siécle n'ont pas toujours connu une doctrine unique et fixe avant leurs arrivées au pouvoir et on même parfois radicalement évolué à la prise de celui-ci. Le fn s'est débarrasé de ses aspects les plus repoussants vis àvis des électeurs, à savoir la violence physique orquestré par des groupes activistes ou para-militaire et l'aspect révolutionnaire et antidémocratique. Traditionnellement, le FN joue sur les mots et avance masqué, on est donc en droit de se poser la question de l'utilisation qu'il ferait du pouvoir en cas de victoire à une élection présidentielle, dotant plus que Jean-Marie Lepen, hostile à la Véme République, reconnaît qu'il conserverait volontiers l'article 16 de la constitution, relatif au pouvoir d'exeption du président.


























   



« On ne peut sérieusement considérer le FN comme un parti ou une organisation néo-fasciste »

Sirinelli/Milza






     I.    I. L'extrême-droite et sa place dans le champs politique
     II.   
     A.    1. L'ultra-droite
     B.    2. Les nationaux
     C.    3. Les nationalistes

    II. Le Front National n'est pas un parti fasciste

    1. Les différences d'organisation
    2. Les différences idéologiques

    III. Le FN, ou l'unité des extrêmes-droites

    1. Un national-populisme héritier des extrêmes-droites
    2. La doctrine frontiste





























« On ne peut sérieusement considérer le FN comme un parti ou une organisation néo-fasciste »

Sirinelli/Milza





     I.   


     I.    I. L'extrême-droite et sa place dans le champs politique
     II.   
     A.    1. L'ultra-droite
     B.    2. Les nationaux
     C.    3. Les nationalistes

    II. Le Front National n'est pas un parti fasciste

    1. Les différences d'organisation
    2. Les différences idéologiques
    3.  Un national-populisme héritier des extrêmes-droites



































    Bibliographie:


Ouvrages généraux:
-BRECHN Pierre, Le discours politique en France, évolution des idées partisanes, Documentation Française, Paris, 1994
-LEVEQUE Pierre, Histoire des forces politique en France de 1940 à nos jours, tome 3, Armand Colin, 1997, Paris
-REMOND René, Introduction à l'Histoire de notre temps, tome 3, Le XXéme siécle, de 1914 à nos jours, édition du Seuil, Paris, 2002

Ouvrages spétialisés:
-BETZ Hans-George, La droite populiste en Europe, extême et démocrate?, éditons Autrement, 2004
-LECOEUR Erwan, Un néo-populisme à la française, trente ans de Front national, La Découverte, Paris, 2003
-MAYER Nonna, PERRINEAU Pascal, Le Front national à découvert,  Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1996
-MILZA Pierre, Fascisme français, passé et présent, Flammarion, Paris, 1990
-MOSSE George, La révolution fasciste, vers une théorie générale du fascisme, éditions du Seuil, Paris, 2003
-ONNO Jérome, L'extrême droite et la Véme République, Connaissances et savoirs, 2005
-SIRINELLI Jean-François, Histoire des droites en France, tome 1, Politique, Gallimard, 1992




























Complément:


Faisceaux italiens de combat:
Créés à Milan le 23 mars 1919, les Fasci italiani di combattimento réunissent, sous l’égide de Benito Mussolini, des petits groupes d’anciens combattants et d’anciens militants du syndicalisme révolutionnaire. La prise du pouvoir par les fascistes, le 30 octobre 1922, conduit cependant à l’élaboration progressive d’une idéologie et d’un système politique d’un caractère entièrement original.

Union de Défence des Commerçants et Artisants:
parti créé en 1953 par Pierre Poujade contre la fiscalité et les transformations éconmiques d'aprés guerre, il évolue vers l'antiparlementarisme, l'anti-intellecteualisme, le nationalisme de repli xénophobe et antisémite

Organisation Armée Secréte:
organisation nationaliste partisanne de l'Algérie française, profondément anti-gaulliste et porté sur des méthodes terroristes.

Fédération d'Action Nationales et Européennes:
création en 1966 par  Marc Frédriksen
national-socialisme français

Groupe Nationaliste Révolutionnaire:
dont François Duprat

Mouvement Solidariste Français:
dont Romain Marie (Bernard Antony)
dont jean-pierre Stirbois
rejoignent FN en 1977

Jeune Nation:
mouvement néo-fasciste fondé par Pierre et Jacques Sidos, anti-bolchévique, anti-capitaliste, anti-sémite, militariste et raciste. Partisans d'un Etat fort national et social.
Jeune Nation se divise entre Fédération des Etudiants Nationalistes en 1960 puis Occident en 1964

Fédération des Etudiants Nationaliste:
nationalisme européen, eugéniste et paganiste
opposé à l'UNEF sur question de l'Algérie
dissolution en 1967
dirigeants rejoignent GRECE

Occident:
groupe de Pierre Sidos, dissolution en 1968
ancien d'Occident créent Groupe Union Défence, dissolution la même année
anciens d'Occident créent Ordre Nouveau en 1969

Ordre Nouveau:
point de convergeance avec FEN, mais se dote d'un programme électoral, dissolution en 1971

Nouvelle Droite:
regroupe Club de l'Horloge et Groupe de Recherche et d'Etude des Civilisations Européennes
ce sont des cercles de réflexion libéraux (économique) et conservateur, défenseurs d'une droite uni à l'extrême-droite

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